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Bourse de Paris : comment le CAC 40 réagit aux changements de politique de Trump ?

La nouvelle politique commerciale de Donald Trump a encore une fois bouleversé le marché financier parisien. Comme les décisions de Trump ont été quelque peu instables, les indices boursiers mondiaux devenaient également aléatoires. Plusieurs faits entrent en jeu, à savoir la suspension temporaire des taxes sur les importations canadiennes et mexicaines. Pour lever l’incertitude, Donald Trump a tenté de rétablir le marché de l’emploi américain, mais les effets positifs ont été peu palpables.

Le marché boursier toujours volatile

Le marché boursier mondial était dans le rouge depuis les deux dernières semaines. Cette volatilité reste persistante due à la fluctuation de la politique économique américaine. Tantôt ils ont instauré des droits de douane à l’encontre du Canada et du Mexique, tantôt ils ont suspendu ces droits. Le CAC 40 a été frappé tout autant que les autres marchés boursiers dans le monde entier. Quoique, l’indice parisien a connu une légère hausse de 0,11 %. Aussi modeste soit-elle, cette hausse a permis de mettre fin aux deux semaines de baisse enregistrées.

À noter que tous les marchés boursiers ont connu une baisse, à l’exemple du :

  • CAC 40 Paris : -0,94 %
  • DAX en Allemagne : -1,75 %
  • Nikkei au Japon : -2,17 %
  • FTSE au Royaume-Uni : -0,03 %
  • Dow Jones aux États-Unis : -0,60 %

Données économiques américaines

Le marché de l’emploi aux États-Unis définit en grande partie le cours du marché boursier dans le monde entier, dont Paris. Récemment, les prévisions ont anticipé un taux élevé de suppression d’emploi en Amérique, un chiffre qui pourrait renverser la santé économique mondiale. Toutefois, les résultats ont été légèrement plus positifs. Les chiffres de l’emploi aux États-Unis ont quelque peu déstabilisé les investisseurs. Heureusement que la réalité est meilleure que les prévisions.

Le pays recense 151 000 nouveaux emplois contre 160 000 anticipés. Cependant, le chiffre de janvier a été revu à la baisse avec 125 000 créations de poste seulement, ce qui a généré un taux de chômage de 4.1 %. Pour le moment, on peut dire que les deux situations s’annulent, ne causant ni une panique ni une issue favorable pour le marché. Selon l’expert chez Mirabaud, John Plassard, la révision des chiffres précédents à la baisse et le taux de chômage en hausse d’un côté s’annulent avec la progression des embauches de l’autre côté.

Prévision du marché pour les semaines à venir

Les investisseurs doivent rester à l’affût des moindres changements pour tirer profit de ce marché instable. Il y a par exemple Esso, l’une des entreprises du SBF 120 qui a bénéficié d’une hausse de 6,03 % grâce à la montée du prix du pétrole. En revanche, certaines valeurs comme la Kering ont connu une baisse de 3,90 % à cause du ralentissement du commerce extérieur chinois.

Pour résumer, il n’y a pas de vraie certitude dans les semaines à venir. Les investisseurs doivent prendre du recul avant de décider dans quelles actions placer leur argent. Les produits de luxe ont été particulièrement frappés par la baisse, comme LVMH, Hermès et L’Oréal. Par contre, il peut être profitable pour les investisseurs de se tourner vers ces valeurs sous-évaluées en attente d’une éventuelle hausse à l’avenir.

Source: Unsplash

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