Depuis ces quatre dernières années, le nombre des acteurs en bourse et les actions enregistrés connaissent une hausse considérable. Si auparavant les seniors étaient ceux qui investissaient le plus dans les fonds de placements, actuellement les jeunes s’intéressent de plus en plus à la bourse. La cause ? La pandémie 2019 qui a permis l’explosion du marché numérique.
D’après les statistiques de l’AMF, 40% des nouveaux acteurs sont des jeunes de moins de 35 ans en 2019. Du côté de la FSMA, 5 500 des nouveaux investisseurs en 2019 sont des jeunes de moins de 30 ans. Ce chiffre a augmenté de plus belle en 2021 et atteint 12 800. En 2023, les juniors de la bourse représentent 14% des nouveaux investisseurs.
C’est pendant la pandémie que la plupart des jeunes ont commencé à s’intéresser à la bourse. Avec le confinement, la population était tout le temps sur l’écran. Pendant cette période, la correction boursière a permis l’ouverture de plusieurs opportunités d’achat sur le marché financier. C’était le
moment idéal pour intégrer la bourse sans courir le risque d’une grosse perte.
En parallèle, plusieurs applications boursières accessibles ont vu le jour. Ce qui a permis aux jeunes de s’intéresser de plus en plus au marché financier. Ajouté à cela, le taux d’épargne est relativement faible, et rend l’investissement très intéressant.
Selon l’organisme de surveillance des marchés boursiers, les jeunes sont surtout intéressés par les ETF ou trackers d’indices. La raison est que ces instruments financiers ne demandent pas un investissement énorme avec un minimum de frais. En outre, ils sont plus faciles à comprendre et le
nombre d’entreprises est varié.
Toutefois, cet intérêt pour la bourse n’est pas sans danger. Bien que ce soit une bonne nouvelle pour l’industrie financière, ce n’est pas toujours le cas pour les investisseurs. En se lançant avec peu de connaissance sur le milieu, les risques de pertes sont élevés.
